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Octobre 2011

Plus que jamais, cette rentrée de septembre a été tourmentée par l'actualité économique et financière. Comme le dit la chanson (et nos clients par la même occasion) : "et ça continue encore et encore... C'est que le début, d'accord, d'accord".

Pas facile de rester optimiste avec une telle rengaine en tête ! Déprime, découragement, fatalité, épuisement...

NON ! STOP !

Nous n'avons pas envie de vous faire manger de ce pain là aujourd'hui.

C'est un vent frais et positif que RESONANCE Coaching souhaite insuffler dans cette newsletter. Nos difficultés, décidons d'en faire notre affaire et changeons de cadre de représentations pour les affronter.

Entonnons-donc plutôt ensemble ce nouveau refrain : "super, j'ai un gros problème..."


Super,
j’ai un gros problème !
La difficulté comme facteur de progrès

Dans l’entreprise, on considère plus souvent un problème comme une obstruction à l’atteinte des objectifs plutôt que comme une opportunité de progrès. En grec ancien, próblema ne désignait-il pas tout autant l’obstacle que le promontoire, englobant ainsi dans un même mot difficulté et avancée ?

L’absence de difficulté serait donc dans cette optique une stagnation et, à l’extrême, un risque d’endormissement. Nombre de jeunes retraités ont hélas dépéri suite à la disparition soudaine des difficultés de leur vie professionnelle qui les maintenaient en tension.

Acceptons plus volontiers que les problèmes ne sont pas des contrariétés au long fleuve tranquille de l’existence, mais au contraire un corrélat indispensable à toute vie.

Anticiper pour être suivi

Bien sûr, la perspective d’un gros problème à résoudre peut être source d’angoisse, que ce soit face à l’incertitude sur la capacité à le solutionner, ou face au nouvel équilibre, inconnu, qui se met en place après le changement. Mais, tout comme la dette des pays européens qui occupe bien nos esprits en ce moment, si nous nous laissons gagner par la prostration et l’inaction, le problème aura pris de l’ampleur lorsqu’il faudra à nouveau y faire face et sera alors encore plus difficile.

Bien que l’action soit un des meilleurs remèdes contre l’anxiété, certains ne se résolvent à agir que lorsque le problème atteint son paroxysme. Or ces situations de crise sont celles qui permettent aussi les plus grandes avancées (comme pour l’Europe à la sortie espérée de la crise actuelle), lorsqu’il n’y a plus d’autre choix que de s’y attaquer. Mais l’action dans l’urgence ne risque-t-elle pas parfois d’être inopportune ?

Revenons à l’entreprise : le rôle du dirigeant est à cet égard essentiel. En temps de difficulté accrue, c’est lui qui donne le « top » à ses équipes. Si lui-même ne fait rien ou que sa peur est trop perceptible, l’équipe de le suivra pas ou il sera destitué. Dans le cas contraire, à l’issue de la crise, son leadership sera renforcé. La peur du dirigeant se transmet à son équipe tout autant que sa calme résolution et sa capacité à anticiper.

Accompagner dans le chaos

Notre rôle de coach est ici d’amener l’équipe dirigeante à se représenter les difficultés comme des occasions de progrès au lieu de les dramatiser ou de les minimiser, pour les aborder sans délai. Il est aussi intéressant de considérer la situation sous l’angle émotionnel, encore trop souvent négligé. Nous invitons l’équipe dirigeante à ne pas se centrer sur des solutions uniquement opérationnelles qui peuvent être vécues comme anxiogènes par les collaborateurs sans prendre en compte dès le début et en même temps la partie émotionnelle, individuelle et collective, et les deuils liés aux changements. C’est ainsi que l’action de transformation, peut être douloureuse au moment où elle se produit, va porter ses fruits au mieux lorsque le nouvel état désiré ou nécessaire sera atteint.

La solution complète est donc celle qui d’une part intègre dès le départ les volets émotionnels et humains et d’autre part intervient le moins possible dans la précipitation. Or chaque organisation, du fait de sa culture, de son histoire, n’a pas les mêmes aptitudes au changement. Nous recommandons donc d’évaluer, avant une action de changement les dispositions positives et négatives d’une équipe vis-à-vis des changements projetés pour résoudre une crise ou faire face à des difficultés (puissance des freins, importance des deuils, envie de changement, capacité à se projeter, niveau de stress, rythmes propres).

Des actions de coaching en fonction du panorama mis à jour pourront alors être opportunes, apportant ainsi aux acteurs impliqués plus de sérénité et de détermination face aux difficultés et aux nécessaires actions de transformation.


Vous aussi, envoyez-nous vos questions en indiquant vos coordonnées à
info@resonance-coaching.com. Nous y répondrons directement par mail ou lors d'un prochain numéro de cette newsletter.
RESONANCE Coaching

est un cabinet de coachs associés exerçant une activité exclusive de coaching individuel et d’équipe en entreprise.

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