Team-building ou coaching d'équipe ?
Vous souhaitez réunir vos collaborateurs et entreprendre une action en collectif. Dans l'univers tourbillonnant et sans visibilité de notre monde actuel, vous savez que les collaborateurs, souvent débordés par leurs échéances quotidiennes, peuvent être tentés de se replier sur eux-mêmes si rien n’est expressément organisé pour les faire travailler ensemble. Depuis le temps, vous n’en êtes pas à votre premier séminaire.
Pour autant, aujourd’hui, vous vous demandez quoi entreprendre exactement ? Comment utiliser au mieux le temps précieux de cette équipe ? Sur quoi serait-il légitime d’investir en cette période de vaches maigres ? Vous songez à un team-building. Ou alors à un coaching d’équipe. Mais que recouvrent ces notions exactement ? Cette newsletter devrait vous aider.
L’équipe de RESONANCE Coaching
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La confusion existe entre team-building et coaching d'équipe, souvent utilisés indifféremment. Tâchons d’y voir plus clair.
Le team-building vise à améliorer les relations au sein d’une équipe
Le team-building, ou cohésion d’équipe en français, part du principe qu’une équipe qui ne s’entend pas bien ne peut pas fournir une performance satisfaisante. Ce postulat, anglo-saxon à l’origine, est principalement porté par des professionnels eux-mêmes issus des métiers de la relation (psychologues, responsables communication, certains coachs...).
Le travail d'accompagnement porte ici sur l’analyse des difficultés relationnelles inter personnelles, parfois sur la valorisation collective du dépassement de soi au moyen d’exercices ad-hoc, visant à renforcer le lien entre les individus par le plaisir, donc la motivation à fonctionner ensemble.
Des effets pervers
L’eficacité est en réalité de courte durée et le « traitement » est à renouveler périodiquement. Il ne s’attaque d'ailleurs pas aux raisons sous-jacentes des problèmes d'une équipe. Il se contente d’en adresser, pour un temps limité, les manifestations.
Pis, mettre en avant la nécessité d’avoir des bonnes relations entre membres d’une équipe donne un prétexte rêvé aux low performers. Ils sont implicitement autorisés à invoquer les difficultés relationnelles comme étant à l’origine de leur manque de résultats. Leur refrain devient « c’est normal qu’on n’y arrive pas, on ne s’entend pas bien ».
Les populations commerciales sont néanmoins les plus réceptives à cette approche, car ces collaborateurs ont assez peu besoin de travailler ensemble et ont une sensibilité naturellement plus portée sur le « fun ».
Par le coaching d’équipe, remettre la performance au centre des préoccupations
Le coaching d’équipe part de l’hypothèse inverse : c’est le manque de performance d’une équipe qui provoque une dégradation des relations. On ne travaillera donc pas ici sur la relation entre les membres de l’équipe, mais sur le système qu’elle constitue par les différentes interconnexions entre ses membres.
On peut prendre l’analogie d’un ordinateur, dont le bon fonctionnement entre les différents constituants dépend de la qualité des interfaces, c'est-à-dire de l’efficacité des processus d’échanges entre chacun de ses éléments spécialisés. Plus ces échanges sont nombreux et rapides, plus la « machine » que constitue l’équipe produit un résultat de valeur. L’aspect émotionnel de la relation importe peu ici.
Prendre soin des interfaces
Il s’agira donc de travailler sur les périmètres de responsabilité, sur les flux d’information, sur les modes de prise de décision collective et individuelle, sur la manière de gérer des intérêts contradictoires entre les contributeurs… Le dirigeant a ici la responsabilité principale de veiller à la bonne circulation de tous ces flux.
Cette approche va éviter de « psychologiser » le défaut de performance et replace l’obtention de résultats comme enjeu central. La qualité des relations devient le bénéfice secondaire d’une équipe qui réussit.
Alors, team-building ou coaching d’équipe ?
